Après de nombreuses heures passées, cette année, au bord de l’eau, des lacs et des rivières, notamment au bord de la Seine et de l’Yonne, un grand sourire est revenu sur mon visage après un combat gigantesque de 40 minutes. J’aperçois à l’aide de ma lampe frontale qu’il y a au fond de mon épuisette une grande commune avec une nageoire hors norme. La chance, une heure après avoir déposer mes lignes, un départ s’est produit. C’est la première fois que je voyais la courbure de ma canne à l’extrême et j’y ai senti la puissance de la canne et de la carpe.
Il est 2h du matin quand j’envoie un SMS à mon ami Olivier Gandzadi en Outre Atlantique pour les nouvelles et lui dédie cette carpe, lui qui prend régulièrement de magnifiques carpes communes dans les rivières américaines.
C’est une nuit spéciale pour moi, je n’ai jamais vu autant de petits insectes être attiré par la lumière de mes lampes, un vrai casse-tête pour faire le montage. Ils ralentissent ma pêche mais ils ne m’empêchent pas de pêcher. C’est le destin comme dit Jérémy.
Cette carpe a été piégée avec un petit pop-up et une poignée d’amorçage de bouillettes Crayfish Masta Liver. Ce sont des bouillettes que Fred Ducros m’a conseillé.
Cette année avec mes amis Jérémy Koechler, Mickael Lecoin (Mika) et Christophe Leblanc (Toftof) nous avons eu la chance de prendre de très nombreuses belles carpes. Mais avec celle-là, j’explose mon record personnel en carpe commune. Comme disait un ami qui pêche dans le lac de la forêt d’Orient, « Saud, c’est un bulldozer dans tes bras », hommage à une célèbre carpe prise par le grand Léon Hoogendijk.
Je remercie mes amis James Ecclestone et Mike Da Cruz pour les photos.
Saud
