Le 4 juin à 20h40, j’ai regardé un spectacle singulier avec un ami dans un lac de ma région. Après la journée très chaude avoisinant les 30° C un brusque orage annonce la fin de cette chaleur avec quelques gouttes d’eau. Une dépression suivie d’un changement de direction du vent allant du Nord au Sud Ouest. Les vagues déplacent plusieurs bancs de carpes dans la direction du vent. Elles remontent vers la surface pour prendre de l’oxygène. Je n’ai jamais vu autant de bouche en surface qui se déplace en même temps.
La sécheresse gagne du terrain, avec des records de chaleurs. Les herbiers se développent avec une vitesse incroyable, grâce au soleil. Le niveau de la rivière est déjà au plus bas, comme en été. Tous ces détails n’annoncent pas une pêche favorable, surtout que l’oxygène manque.
Après 13 ans de délaissement de la tresse comme corps de ligne, je reviens aux sources. Je n’ai pas le choix. Il est impossible de sortir une carpe dans les montagnes d’herbier avec un nylon traditionnel (Utilisation de bateau interdit).
En ces périodes, après les frais, on touche la plupart des carpes mâles et très rarement des femelles. Pour ma part, j’ai pris beaucoup de sujet entre 10 et 15 kg. Mais il ne faut pas se plaindre, les carpes sont très combatives. J’ai confiance aux gros hameçons pour les herbiers de type Hayabusa n°1 et 2 selon la situation. Les graines et pellets ont été plus productifs en face des bouillettes.
Saud